Voici la Prière pour se détacher de la vie présente et de toutes les affections qui nous attachent à la terre en nous les faisant souffrir dans un esprit de Pénitence et pour nous attacher et nous faire soupirer après le Ciel, notre Patrie pour l'Éternité « Détachez-moi, Seigneur de toutes les douceurs de la vie présente, et je n'aurai plus ni de crainte ni d'aversion de la mort » de Dom Robert Morel (1653-1731), Religieux Bénédictin de la Congrégation de Saint Maur à l’Abbaye de La Chaise-Dieu puis à celle de Saint Denis et auteur de cette Prière pour se détacher de la vie présente sur terre et s’attacher au Ciel extraite de ses « Entretiens Spirituels en forme de Prières pour servir de préparation à la mort ».
La Prière pour se détacher de la vie présente « Détachez-moi, Seigneur de toutes les douceurs de la vie présente, et je n'aurai plus ni de crainte ni d'aversion de la mort » de Dom Robert Morel :
N'est-il pas étrange, mon Dieu, que notre vie étant si pleine de misères, elle ne laisse pas d'avoir pour nous des attraits qui nous la font aimer jusqu’à lui rapporter toutes choses et à lui sacrifier nos biens, nos plaisirs et notre Salut. De quelque amertume que votre Miséricorde mêle les douceurs que nous y goûtons, afin de nous en détacher, et de nous faire soupirer après une vie plus heureuse, notre cœur ne saurait s'en déprendre : que serait-ce donc si nous avions toujours tout à souhait ; si rien ne nous faisait de peine ; si notre vie était tout-à-fait exempte des misères qui l'accompagnent, et qui nous font gémir ? Avec quel excès ne l'aimerions-nous pas ? Quel éloignement, quelle horreur n'aurions-nous pas de la mort. Nous nous estimerions assez heureux de vivre sur la terre sans porter ni nos pensées, ni nos désirs vers le Ciel ? Nous serions contents de notre sort, dussions-nous vivre éternellement séparés de Vous ? Ah ! Seigneur, dans quels abîmes ne nous précipite pas l'amour de la vie quand il n'est pas réglé ? Que votre Volonté, mon Dieu, soit je Vous prie, la règle du mien ; que je n'aime ni à vivre, ni à mourir, qu'autant que Vous voulez que je vive et que je meure.
Plus on aime la vie, plus on craint la mort ; et plus on craint la mort, plus on se la rend pénible et douloureuse. Qui vit sans attache, meurt sans douleur ; qui tient à la vie se fait un supplice de sa mort. Hélas ! Ne nous suffit-il pas d'être misérable pendant notre vie, faut-il que nous nous rendions encore malheureux à notre mort ? Ô que le sort des Justes est heureux et digne d'envie ! Ils vivent en paix et meurent de même. Ils se reposent sur votre Providence et de leur vie et de leur mort ; et Vous Vous chargez de l'une et de l'autre. Leur âme est dans Votre main, et par l'abandonnement qu'ils Vous en font, et par le soin que Vous en prenez. Le tourment de la mort ne les touche point, parce que les douceurs de la vie ne les ont point touchés ; ou plutôt la mort n'est point pour eux un tourment ou un supplice, mais une joie et un plaisir. Elle n'est amère qu'à l'égard de ceux à qui la vie est douce. Détachez-moi, Seigneur de toutes les douceurs de la vie présente, et je n'aurai plus ni de crainte, ni d'aversion de la mort.
Un vrai pauvre ne craint point la mort : il la regarde même avec complaisance, et en fait le sujet de sa consolation et de ses délices. Le riche au contraire n'y peut penser qu'avec frayeur ; et à ses approches, il s'écrie avec un Roi impie : Faut-il qu'une mort amère me sépare de tout ? Oui, il le faut en effet, que la mort nous sépare de tout ou que nous nous en séparions nous-mêmes. Heureux celui qui la prévient au sujet de cette séparation, et qui par un généreux détachement rompt tous les liens qu'il s'est fait lui-même, qui l'attachent à la vie, et qui la lui font aimer. Mais de quel autre que de Vous, ô Divin Libérateur, nous peuvent venir le courage et les forces nécessaires pour cela ? C'est Vous qui rompez nos liens en nous faisant renoncer à toutes les affections qui nous attachent à la terre, et qui nous empêchent d'aller à Vous. Rompez, je Vous prie, ceux que je me suis faits par mes inclinations vicieuses, et attirez-moi à Vous par les liens et les attrais de la Charité.
Quand notre vie ne serait pas aussi remplie de misères qu'elle l'est : sa brièveté ne devrait-elle pas être un motif suffisant pour nous en détacher, quelque longue que nous puissions nous la promettre, elle ne saurait aller bien loin. Fût-elle d'un siècle, on peut dire qu'elle est toujours courte, parce que ce qui a une fin ne saurait être long, et les siècles entiers devant Vous, et par rapport à l'Éternité ne sont que comme un moment. C'est sur Vos sentiments, mon Dieu, que je dois régler les miens. Vous n'estimez que ce qui est Éternel ; faites que j'en fasse de même et que mille ans de vie ne soient à mes yeux, comme ils ne le sont aux Vôtres, que comme le jour d'hier qui est passé ; que tout ce qui se passe soit déjà passé pour moi ; que je le mette derrière moi à l'exemple de votre Apôtre, pour ne penser et ne tendre qu'à l'Éternité. C'est pour Elle que Vous avez fait mon cœur, c'est à Elle qu'il faut qu'il s'attache.
Mais pourquoi appeler jour le temps de notre vie si court, si fâcheux, si plein de ténèbres ? Il n'y a, à le bien prendre, de véritable jour que celui de l'Éternité. C'est le seul qui ne change, qui ne périt point, où tout est stable, immuable, et qui fixe, arrête et affermit toutes choses ; car pour ce qui est de cette vie, quelque longue, quelque heureuse qu'elle puisse être, elle n'a assez ni de durée, ni de lumière pour être regardée comme un jour. C'est plutôt, selon l'expression de votre Prophète, comme une veille de nuit que l'on passe dans l'obscurité, et pendant laquelle il faut être toujours sur pieds et dans une continuelle Vigilance. Faites, mon Dieu, que ce soit là en effet l'idée que j'en conçoive, et sur laquelle je me règle. Que sa brièveté serve à m'en détacher et à me la faire compter pour rien ; et que son obscurité me fasse soupirer sans cesse après la Lumière du jour, et me la fasse attendre avec une Sainte impatience, me tenant toujours prêt, et ne me laissant jamais aller au sommeil de la négligence.
Notre vie a l'obscurité de la nuit mais elle n'en a pas le repos ; on y marche, on y travaille, on y souffre, et avec combien de peines, de fatigues, de dangers, ne fait-on pas tout cela. Ô que l'on est à plaindre, quand on est obligé de marcher sans lumière et sans appui dans un chemin glissant sur un penchant affreux et sur le bord d'un précipice, vers lequel on se sent ou entrainé par son propre poids, ou poussé avec violence par une main secrète et invisible ! Mais n'est-ce pas là, mon Dieu, la triste situation où nous nous trouvons pendant tout le temps de cette vie ; et pouvons-nous manquer de tomber et de périr, si nous n'avons soin de nous appuyer sans cesse sur votre Secours, et d'avoir toujours à la main la lampe de votre Parole ; de marcher continuellement à sa Lumière ; de La consulter, et de La suivre en toutes choses ; et de régler sur Elle toutes nos démarches. En vérité une telle vie mérite-t-elle que nous nous y attachions, et que nous en fassions le principal objet de nos soins et de notre application.
Mais ne mérite-t-elle pas tous nos mépris, si nous avons égard à son peu de solidité ? C'est, dit votre Prophète, comme une ombre qui échappe, et qui disparaît en un instant. C'est pour nous être éloigné de Vous, ô souveraine Vérité, que nos jours s'évanouissent comme une ombre. Si nous Vous étions demeurés toujours attachés, ils auraient été stables, pleins, lumineux, au lieu qu'ils n'ont plus que l'instabilité, le vide, et l'obscurité d'une ombre ; encore cette ombre ne nous met-elle pas à l'abri de la chaleur du jour, ni n'empêche pas que nous ne soyons desséché comme du foin par ses ardeurs. Ô Divin Soleil de nos âmes, quand viendrez-Vous dissiper par votre Présence ces funestes ombres ? Quand nous fixerez-Vous dans votre Éternité ? Quand nous remplirez-Vous de votre Charité ? Quand nous éclairerez-Vous de votre Vérité ? Mais quand nous mettrez-Vous à couvert de cette fatale ardeur qui nous dessèche et nous brûle ? Tirez-nous de notre ombre, et mettez-nous sous la Vôtre. La nôtre est une ombre de mort ; la Vôtre est une ombre de vie ; sous la nôtre nous séchons comme du foin. Sous la Vôtre ce foin arrosé du Sang de mon Sauveur, reprend sa verdeur et sa beauté.
Faites-moi bien comprendre, ô mon Dieu, que tout ce que la vie présente a de beau, de doux, d'éclatant, n'est que comme de l'herbe qu'un même jour voit naître, fleurir et sécher ; qu'il n'y a qu'un instant entre le matin de notre naissance, et le soir de notre mort ; et que l'on passe en un moment de la fleur de la jeunesse dans la poussière du tombeau. C'est un effet de Votre colère d'avoir ainsi abrégé notre vie, et de l'avoir remplie de maux qui nous la font passer dans l'amertume et dans la douleur. Heureux encore si votre Miséricorde nous rend ces peines salutaires en les faisant servir à nous détacher de la vie présente, en nous les faisant souffrir dans un esprit de Pénitence, et en nous y faisant trouver le remède à nos péchés qui nous les ont attirées. Heureux si elle nous apprend le secret de changer en biens les maux dont elle nous afflige, et de mériter par quelque moments de peine une Éternité de bonheur.
C'est s'attacher à un songe, à une chimère, à un fantôme, que de s'attacher à la vie, et à tous les biens qui peuvent la rendre heureuse selon le monde : car c'est l'idée que votre Prophète nous en donne, et que nous en devons concevoir. Tout ce que nous nous représentons d'avantageux dans les richesses, les honneurs, les plaisirs et dans tout ce qui nous fait regarder la vie comme quelque chose d'aimable, n'a pas plus de réalité qu'en peut avoir un songe, une chimère, un fantôme. Les maux y sont réels, mais les biens n'y sont qu'apparents ; cependant cette apparence ne laisse pas de faire sur nous autant d'impression qu'en ferait leur réalité. Nous nous troublons, nous nous inquiétons, nous nous agitons ; mais en vain, parce que ces sortes de biens ne le méritent pas, et que d'ailleurs tous les mouvements que nous nous donnons ne sauraient ni les rendre réels et solides, ni nous en assurer longtemps la possession.
Je serais touché de compassion si je voyais un frénétique mourant de faim rejeter les meilleurs viandes qu'on lui présenterait, et faire mille efforts pour en prendre d'autres qu'il verrait peintes dans un tableau ; mais que n'ai-je donc compassion de moi-même, puisque je me trouve dans le même cas, et que telle est ma folie et ma frénésie. Je m'efforce de repaître mes yeux et mon âme de l'image morte des biens périssables, mais quelques efforts que je fasse, je ne saurais ni m'en remplir, ni me satisfaire. Hélas ! Si je me lassais au moins de cette viande imaginaire qui ne fait qu'irriter ma faim, et entretenir mon indigence ; et si je soupirais après d'autres biens qui ne se voient pas par les yeux du corps, mais par ceux du cœur, j'y trouverais une nourriture solide dont on ne se lasse jamais, parce qu'elle est la manne et les délices de l'âme, et que plus on en mange, plus on la désire. Seigneur, ayez compassion de mon aveuglement ; ouvrez-moi les yeux sur le vide et la fausseté des biens de cette vie, et sur la vérité et la solidité de ceux de l'Autre ; et faites que par le mépris, le dégoût, et le détachement de ceux-là, je mérite d'obtenir et de posséder ceux-ci.
C'est là, Seigneur, l'usage que Vous voulez que je fasse, et de la vie que Vous m'avez donnée, et des biens dont Vous l'accompagnez. C'est pour Vous et pour le Ciel que Vous m'avez fait : c'est ce que je ne dois jamais perdre de vue, et à quoi je dois tout rapporter. Ne permettez pas que j'oublie que Vous êtes mon unique Bien, que le Ciel est ma Patrie, et doit être ma demeure pour l'Éternité ; que la terre n'est pour moi qu'un lieu d'exil, où je dois vivre comme un étranger et un voyageur, ne me chargeant que de ce qui m'est nécessaire pour mon voyage, prenant le chemin le plus court et le plus sûr, faisant le plus de diligence qu'il m'est possible, et n'attachant mon cœur à rien de ce que je trouve dans ma route, mais le réservant tout entier pour ma chère Patrie, et soupirant après Elle avec d'autant plus d'ardeur que j'en approche de plus près. Faites-moi sentir, je Vous prie, les peines et les amertumes de mon exil, de peur que je ne m'y accoutume insensiblement, et que je ne vienne même à l'aimer ; mais rendez-les moi supportables par l'Espérance d'un prompt rappel, et par la douceur de Vos consolations, et faites qu’elles servent et à me détacher de la vie et à m'attacher à Vous.
Je ne dois pas me considérer seulement comme un voyageur et un exilé que votre Justice a chassé de son pays, je dois même me regarder comme un criminel qu'elle a renfermé dans cette terre des mourants où j'habite, et dans ce corps de mort que je porte comme dans une double prison ; et c'est ce qui devrait encore me rendre la vie plus amère et la mort plus douce. Mais n'est-il pas surprenant que nonobstant cela au lieu de soupirer après ma délivrance, et de travailler à me rendre mon juge favorable, je me plaise dans ma captivité ; je ne pense qu'à l'adoucir et à la prolonger ; et que pendant que l'on instruit mon procès, je ne m'occupe que de bagatelles, et je ne songe qu'à me divertir. Ah ! Seigneur, qu'il faut que mon étourdissement soit terrible ! Délivrez-moi je Vous prie, et de ce funeste attachement à ma prison, et de ma prison même. Hélas ! Quand sera-ce que Vous me transférerez de cette terre des mourants dans celle des vivants ? Quand me transformerez-Vous ce corps vil et mortel, et me rendrez-Vous conforme à votre Corps Glorieux et Immortel ? Quand briserez-Vous mes chaînes, et me ferez-Vous jouir de la liberté de Vos enfants ?
Quand il n'y aurait point d'autre misère dans la vie que celle de vivre séparé de Vous, d'être à tout moment en danger de Vous offenser, et de Vous perdre ; de ne pouvoir Vous aimer autant que je le dois, et de porter dans mon sein jusqu’à la mort une volonté opposée à la Vôtre, cela ne devrait-il pas me rendre la vie amère, et me faire souhaiter d'en sortir. Oui, mon Dieu, je ne dois point avoir de plus ardent désir que de m'unir à Vous, parce que Vous êtes mon Souverain Bien ; mais il faut pour cela que le mur qui m'en sépare soit renversé ; que la maison de terre que j'habite soit détruite ; que tout ce qu'il y a de mortel en moi soit absorbé par la vie. Je n'ai rien tant à craindre que de Vous offenser et de Vous perdre ; mais comment éviter ce malheur parmi les tentations de la vie, et ma propre faiblesse ; je n'ai point de devoir ni plus important, ni plus indispensable que celui de Vous aimer ; mais cet amour ne sera jamais tel qu'il doit être tandis qu'il y aura en moi quelque degré de cupidité ; et il y en aura toujours, jusqu’à ce que la mort m'en ait entièrement délivré. Enfin rien ne devrait m'être plus doux, plus agréable que de soumettre et de conformer en toutes choses ma volonté à la Vôtre ; mais cette soumission et cette conformité ne sauraient être parfaites, que par la destruction entière de la concupiscence, et de la vie. Ah ! Seigneur, peut-on donc Vous aimer, peut-on s'aimer soi-même, et aimer la vie ?
Mais encore quel attrait peut avoir une vie où tout est incertain ; où l'on ne peut compter sur rien ; où le fond des cœurs nous est caché ; en sorte que nous regardons souvent comme amis ceux qui nous haïssent, et comme ennemis ceux qui nous aiment, et où le fond même de notre propre cœur nous est inconnu ? Mais de toutes les incertitudes de la vie, celle qui nous intéresse le plus, et qui doit nous la rendre plus insupportable, c'est celle qui regarde l'état présent de notre conscience, et celui de notre sort pour l'Éternité ; car nous ne savons si nous sommes dignes d'amour ou de haine ; si nous sommes en Grâce ou en péché ; si nos actions Vous sont agréables, ou si elles Vous déplaisent ; si Vous êtes satisfait de notre Pénitence, ou si Vous la rejetez ; si nos péchés nous sont remis, ou si nous en sommes encore chargés ; si nous sommes écrits dans le Livre de Vie, ou si nous en sommes effacés ; si nous devons vivre éternellement avec Vous dans le Ciel, ou mourir éternellement dans l’Enfer avec les Démons. Or peut-on être content de vivre dans une telle perplexité, et cela ne doit-il pas suffire pour nous détacher de la vie présente, et pour nous faire soupirer après Celle qui doit nous découvrir toutes choses, et nous assurer pour toujours notre bonheur ?
Ainsi soit-il.
Dom Robert Morel (1653-1731) – « Entretiens Spirituels en forme de Prières pour servir de préparation à la mort », Prière pour se détacher de la vie présente, p. 262-276, chez Jacques Vincent (1746)
Voir d’autres Prières pour se détacher de la vie présente sur terre et s’attacher au Ciel dans « Toutes les Prières sur le Paradis », dans « Toutes les Prières sur la Charité », dans « Toutes les Prières sur l’Espérance », dans « Toutes les Prières sur la Piété » et dans « Toutes les Prières sur la Pénitence » (plus d’une centaine)
Voir également de Dom Robert Morel (o.s.b.) :
- La Prière pour régler sa vie Chrétiennement sur les Exemples de Jésus-Christ « Seigneur, faites-moi vivre Saintement comme vivent ceux qui se disposent à bien mourir » de Dom Robert Morel
- La Prière pour régler sa vie Chrétienne sur Celle de Jésus-Christ « Ai-je jamais bien compris ce que c'est que d'être Chrétien, et ce qu'il faut faire pour en mériter le Nom, et pour en remplir les devoirs ? » de Dom Robert Morel
- La Prière pour vivre de la Foi Chrétienne « Seigneur, augmentez en moi la Foi que Vous m'avez donnée » de Dom Robert Morel
- La Prière pour être Fidèle à nos devoirs de Chrétien « Soutenez-moi, mon Dieu, dans la Volonté que Vous me donnez de Vous être plus fidèle » de Dom Robert Morel
- La Prière pour toujours vivre en la Présence de Dieu « Ô mon Dieu, votre Providence nous rappelle sans cesse votre Présence dans notre vie » de Dom Robert Morel
- La Prière pour réparer et recouvrer la Grâce de Dieu « Donnez-moi, Seigneur, ce cœur diligent, humble, reconnaissant qu'il faut avoir pour conserver et pour recouvrer votre Grâce » de Dom Robert Morel
- La Prière pour nous purifier de nos souillures « Ô mon Sauveur, que de Sang n'avez-Vous pas répandu pour nous laver et nous purifier des souillures de notre origine » de Dom Robert Morel
- La Prière pour guérir les plaies et les maladies de l’âme « Apprenez-moi, Seigneur, ce que je dois faire pour guérir mon âme et rendez-moi fidèle à observer ce que Vous m'en aurez appris » de Dom Robert Morel
- La Prière pour s’acquitter de toutes nos dettes « Seigneur, faites je ne vienne jamais à bout de m'acquitter parfaitement de Vous payer ce que je Vous dois avant ma mort soit pour mes péchés, soit pour vos Grâces » de Dom Robert Morel
- La Prière sur l’Humilité « Seigneur, rien ne contribue tant à rendre l'orgueilleux humble que l'humiliation » de Dom Robert Morel
- La Prière sur la Pureté « Esprit-Saint, purifiez-moi de toutes mes iniquités » de Dom Robert Morel
- La Prière sur la Sincérité « Ô Dieu de Pureté, rendez-moi pur et sincère » de Dom Robert Morel
- La Prière pour régler ses sens et sa langue par la raison « Ô Seigneur, apprenez-moi et à parler et à me taire en mettant une sûre garde à ma bouche et une porte à mes lèvres » de Dom Robert Morel
- La Prière de soumission à la Volonté du Seigneur « Sauvez-moi, mon Dieu, parce que je suis à Vous » de Dom Robert Morel
- La Prière pour faire la Volonté de Dieu « Ô mon Dieu, mon cœur est préparé soit à tout faire, soit à tout souffrir » de Dom Robert Morel
- La Prière sur la Miséricorde de Dieu « C'est à votre Miséricorde, ô mon Dieu que je suis redevable » de Dom Robert Morel
- La Prière avant la Confession « Seigneur, ouvrez-moi les yeux sur mes péchés » de Dom Robert Morel
- La Prière après la Confession « Faites, Seigneur, que ma Pénitence soit le sacrifice d'un cœur contrit et humilié » de Dom Robert Morel
- La Prière pour les Personnes Malades « Seigneur, faites-moi bien comprendre l'honneur que Vous me faites en me visitant par des maladies » de Dom Robert Morel
- La Prière pour faire un Saint usage de la Santé « Ô Seigneur, Vous seul pouvez donner la Santé à l'âme et au corps parce que Vous seul avez une souveraine Puissance sur l'un et sur l'autre » de Dom Robert Morel
- La Prière pour bien régler son Emploi du Temps « Ô Seigneur, ne permettez pas que je perde Tout en perdant le peu de Temps qui me reste à vivre » de Dom Robert Morel
- La Prière pour se détacher de la vie présente « Détachez-moi, Seigneur de toutes les douceurs de la vie présente, et je n'aurai plus ni de crainte ni d'aversion de la mort » de Dom Robert Morel
- La Prière pour attendre la mort avec Vigilance, Patience et Persévérance « Rendez-moi, Seigneur, vigilant, attentif, pieux et patient pour comparaître avec confiance devant Votre Tribunal à l’heure de ma mort » de Dom Robert Morel
- La Prière pour attendre et recevoir la mort avec Crainte et avec Confiance « Secourez-moi, Seigneur, dans la nécessité où je me trouve de régler ma Crainte et ma Confiance comme il faut » de Dom Robert Morel
- La Prière pour mourir dans un esprit de Pénitence « Ô mon Dieu, c'est la Pénitence qui nous prépare à votre Royaume mais c'est votre Grâce qui prépare nos cœurs à la Pénitence » de Dom Robert Morel
- La Prière pour penser souvent à l'Éternité « Heureux celui qui s'occupe dans le temps de ce qui doit l'occuper dans l'Éternité » de Dom Robert Morel
- La Prière pour soupirer et gémir après la Vie du Ciel « Seigneur, n'est-il pas temps que je vive comme un de Vos enfants et que j'élève mes yeux et mon cœur vers mon Père qui est dans le Ciel ? » de Dom Robert Morel
- La Prière pour éviter l’Enfer « Ah ! Seigneur, ne me réservez pas à ce feu ténébreux » de Dom Robert Morel
- La Prière pour travailler à se procurer un Jugement favorable « Redressez-moi, mon Dieu, changez-moi et convertissez-moi de telle sorte que je puisse attendre votre Jugement avec confiance et même Le souhaiter avec sincérité » de Dom Robert Morel
- La Prière pour régler nos jugements sur Ceux de Dieu « Apprenez-moi, Seigneur, à régler mes jugements sur les Vôtres selon les Règles immuables de votre Vérité » de Dom Robert Morel
- La Prière pour attendre et recevoir la mort avec Joie « Faîtes, Seigneur, que mon espérance me fasse tressaillir de joie de me voir sur le point de mourir » de Dom Robert Morel
- La Prière pour recevoir la mort avec Amour « Faites, mon Dieu, que je meure par Amour avec Vous et comme Vous sur la Croix » de Dom Robert Morel
- La Prière pour mourir comme meurent les Saints « Que je meure, ô mon Dieu, de la mort des Justes et que ma fin soit semblable à la leur pour mériter d'avoir part à leur Bonheur » de Dom Robert Morel
- La Prière avant de recevoir le Saint Viatique « Accordez-moi, Seigneur, Votre puissant Secours pour une Sainte mort » de Dom Robert Morel