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Sainte Messe d’Enterrement d’un Défunt

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Voici le déroulement de la Messe des Funérailles le jour de la mort ou de l’enterrement d’un Défunt (In die obitus seu depositionis Defuncti) depuis la levée du corps du Défunt avant d'entrer dans l'église (Ps 129 « De profundis » ; Ps 50 « Misere » ; « Subvenite ») avec l’ensemble des Textes Liturgiques (Introït « Réquiem ætérnam » ; Collecte ; Lecture de la première Épître de Saint Paul aux Thessaloniciens (I Thes. 4, 13-18) à la résurrection ; Graduel IV Esdras 2, 35-34 ; Trait ; Séquence « Dies iræ » ; Évangile selon Saint Jean XI, 21-27 sur Jésus, la résurrection et la vie ; Offertoire ; Secrète ; Préface des Défunts ; Communion IV Esdras 2, 35-34 ; PostCommunion ; …) en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe Traditionnelle » jusqu'à l'Absoute en présence du corps du Défunt (Oraisons ; Libera me ; Kirie ; Pater Noster ; In Paradisum) et à la Sépulture (Oraisons), ainsi que les Oraisons (Collecte, Secrète et Postcommunion) des Messes d'Enterrement du Troisième, Septième et Trentième Jour après le Jour des Funérailles.



La levée du corps du Défunt :



« La mort concerne chacun de nous, elle concerne l'homme de tout temps et de tout lieu. Et devant ce mystère, tous, même inconsciemment, nous cherchons quelque chose qui nous invite à espérer, un signe qui nous apporte un réconfort, qui nous ouvre un horizon, qui offre encore un avenir » (Benoît XVI)

Avant la sortie du corps du Défunt de la maison mortuaire et avant l’entrée de l’église, le Prêtre asperge le corps d’eau bénite et récite le Psaume 129 « De profundis » avec son Antienne « Si iniquitates » :

Antienne : Si iniquitátes observáveris, Dómine : Dómine, quis sustinébit ?
Antienne : Si Vous retenez les fautes, Seigneur : Seigneur, qui donc subsistera ?

De profúndis clamávi ad te, Dómine :* Dómine, exáudi vocem meam.
Des profondeurs, je crie vers Vous, Seigneur, Seigneur écoutez mon appel.
Fiant aures tuæ intendéntes,* in vocem deprecatiónis meæ.
Que Votre oreille se fasse attentive au cri de ma prière.
Si iniquitátes observáveris, Dómine :* Dómine, quis sustinébit ?
Si Vous retenez les fautes, Seigneur : Seigneur, qui donc subsistera ?
Quia apud te propitiátio est :* et propter legem tuam sustínui te, Dómine.
Mais près de Vous se trouve le Pardon, et à cause de votre Loi, j’espère en Vous, Seigneur.
Sustínuit ánima mea in verbo ejus :* sperávit ánima mea in Dómino.
J’espère dans le Seigneur, mon âme espère en sa Parole.
A custódia matutína usque ad noctem :* speret Israël in Dómino.
Mon âme attend le Seigneur, plus que les veilleurs l’aurore ; qu’Israël espère dans le Seigneur.
Quia apud Dóminum misericórdia :* et copiósa apud eum redémptio.
Puisqu’auprès du Seigneur est la Grâce, près de Lui l’abondance du rachat.
Et ipse rédimet Israël,* ex ómnibus iniquitátibus ejus.
C’est Lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.
Réquiem ætérnam * dona ei, Dómine.
Donnez-lui, Seigneur, le repos éternel.
Et lux perpétua * lúceat ei.
Et que sur lui brille à jamais votre Lumière.


En se rendant à l’église, le Prêtre entonne l’Antienne « Exsultabunt », puis le chantre commence le Psaume 50 « Miserere » poursuivi par le chœur. On ne chante pas le Gloria Patri à la fin du Psaume 50 mais les versets indiqués ci-dessous :

Antienne : Exultabunt Domino ossa humiliata.
Antienne : Les os humiliés tressailliront dans le Seigneur.

Et secúndum multitúdinem miseratiónum tuárum,* dele iniquitátem meam.
Et selon la multitude de Vos miséricordes, effacez mon iniquité.
Amplius lava me ab iniquitátemea :* et a peccáto meo munda me.
Lavez-moi encore davantage de mon iniquité, et purifiez-moi de mon péché.
Quóniam iniquitátem meam ego cognósco :* et peccátum meum contra me est semper.
Car j’ai conscience de mon iniquité, et mon péché est toujours devant moi.
Tibi soli peccávi, et malum coram te feci :* ut justificéris in sermónibus tuis, et vincas cum judicáris.
J’ai péché contre Vous seul, j’ai fait le mal devant Vous ; aussi êtes-Vous Juste dans vos Sentences, Souverain dans vos Jugements.
Ecce enim in iniquitátibus concéptus sum :* et in peccátis concépit me mater mea.
Car voici que j’ai été conçu dans l’iniquité, que ma mère m’a conçu dans le péché.
Ecce enim veritátem dilexísti :*incérta et occúlta sapiéntiæ tuæ manifestásti mihi.
Vous aimez la vérité ; les plus profonds mystères de votre Sagesse, Vous me les avez révélés.
Aspérges me hyssópo, et mundábor :* lavábis me, et super nivem dealbábor.
Vous m’aspergerez avec l’hysope, et je serai purifié ; Vous me laverez, et je serai plus blanc que la neige.
Audítui meo dabis gáudium et lætítiam :* et exsultábunt ossa humiliáta.
Vous me ferez entendre des paroles de joie et d’allégresse, et mes os brisés tressailleront.
Avérte fáciem tuam a peccátis meis :* et omnes iniquitátes meas dele.
Détournez les yeux de mes fautes, effacez toutes mes souillures.
Cor mundum crea in me, Deus :* et spíritum rectum ínnova in viscéribus meis.
Créez en moi, mon Dieu, un cœur pur ; créez au plus profond de mon être un esprit de droiture.
Ne projícias me a facie tua :* et spíritum sanctum tuum ne áuferas a me.
Ne me chassez pas de votre Présence ; ne me retirez pas votre Esprit de Sainteté.
Redde mihi lætítiam salutáris tui :* et spíritu principáli confírma me.
Rendez-moi la joie de votre Salut, et raffermissez-moi dans ma première ferveur.
Docébo iníquos vias tuas :* et ímpii ad te converténtur.
J’enseignerai Vos voies aux méchants, et les impies reviendront à Vous.
Líbera me de sanguínibus, Deus, Deus salútis meæ :* et exsultábit lingua mea justítiam tuam.
Délivrez-moi du sang versé, ô Dieu, Dieu mon Sauveur; et ma langue publiera votre Justice.
Dómine, lábia mea apéries :* et os meum annuntiábit laudem tuam.
Seigneur, ouvrez mes lèvres, et ma bouche chantera Vos louanges.
Quóniam si voluísses sacrifícium, dedíssem útique :* holocáustis non delectáberis.
Si Vous aviez voulu un sacrifice, je Vous l’aurais offert ; mais Vous ne prenez pas plaisir aux holocaustes.
Sacrifícium Deo spíritus contribulátus :* cor contrítum et humiliátum, Deus, non despícies.
Le sacrifice qui plait à Dieu, c’est l’âme brisée ; le cœur broyé et humilié, Seigneur, Vous ne le dédaignez pas.
Benígne fac, Dómine, in bona voluntáte tua Sion :* ut ædificéntur muri Jerúsalem.
Comblez Sion des dons de Votre bienveillance, Seigneur, afin que se relèvent les murs de Jérusalem.
Tunc acceptábis sacrifícium justítiæ, oblatiónes et holocáusta :* tunc impónent super altáre tuum vítulos.
Alors Vous accepterez des sacrifices de justice, les oblations, les holocaustes ; alors on immolera de jeunes taureaux sur votre Autel.

V/. Réquiem ætérnam * dona ei, Dómine. Et lux perpétua * lúceat ei.
V/. Donnez-lui, Seigneur, le repos éternel. Et que sur lui brille à jamais votre Lumière.

Antienne : Exultabunt Domino ossa humiliata.
Antienne : Les os humiliés tressailliront dans le Seigneur.


En entrant dans l’église, on chante le répons « Subvenite » :


Subvenite sancti Dei, occurrite angeli Domini : * suscipientes animam eius : † offerentes eam in conspectu Altissimi.
Venez à son aide, Saints de Dieu, accourez à sa rencontre, Anges du Seigneur, * accueillez son âme, † présentez-la devant la Face du Très-Haut.
V/. Suscipiat te Christus qui vocavit te, et in sinum Abrahae angeli deducant te. * suscipientes animam eius : † offerentes eam in conspectu Altissimi.
V/. Que le Christ qui t’a appelé te reçoive, et que les Anges te conduisent dans le sein d’Abraham. * accueillez son âme, † présentez-la devant la Face du Très-Haut.
V/. Requiem aeternam dona ei, Domine: et lux perpetua luceat ei. † offerentes eam in conspectu Altissimi.
V/. Donnez-lui, Seigneur, le repos éternel, et que la Lumière perpétuelle l’illumine. † présentez-la devant la Face du Très-Haut.

On dépose le cercueil au milieu de l’église, les pieds tournés du côté de l’Autel si c’est un laïc, la tête vers l’Autel si c’est un Prêtre. Ensuite, le Prêtre célébrant se revêt de la chasuble noire et monte à l’Autel. Suit la Messe des funérailles.



La Messe des Funérailles le jour de la mort ou de l’enterrement d’un Défunt (In die obitus seu depositionis Defuncti) :


Ornements noirs

Le Saint Sacrifice de la Messe est le moyen le plus efficace pour venir en aide aux âmes de nos Défunts. La Messe des Funérailles est humble, comme l’Église qui se sait Église de pécheurs : son but premier est de prier pour le défunt, car tout défunt est pécheur, quelle que soit sa Sainteté ; l’Église ne fait exception que pour les enfants morts dans la Grâce de leur Baptême avant d’avoir eu l’usage de la raison. Et pour implorer la Clémence de Dieu, Elle se garde bien de rappeler les mérites du défunt ; lorsque Moïse priait pour le peuple coupable (Ex. 32, 11-14), il n’évoquait Abraham, Isaac et Jacob qu’en raison de l’Alliance que le Seigneur avait faite avec eux. Lorsque la Liturgie supplie Dieu pour un défunt, elle ne fait pas son éloge, mais énumère seulement les gages de la Miséricorde Divine : la Création, l’Alliance, l’Incarnation, la Mort de son Fils, sa conduite envers les pécheurs (Marie-Madeleine, le Bon larron), le Baptême, l’Eucharistie.


INTROÏT (IV Esdras 2, 35-34)
Alors que le Prêtre récite tout bas les premières Prières au bas de l’Autel tout en s’accusant d’avoir péché, l’Introït REQUIEM ÆTERNAM donne l’esprit de la Messe des Funérailles. (Introït « Réquiem ætérnam dona eis, Dómine » enregistré dans la Vallée de los Caídos par Harpa Dei)


Réquiem ætérnam dona eis, Dómine : et lux perpetua lúceat eis.
Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.
Ps. 64, 2-3 : Te decet hymnus, Deus, in Sion, et tibi reddétur votum in Ierúsalem : exáudi oratiónem meam, ad te omnis caro véniet.
Ps. 64, 2-3 : L’hymne de louange Vous est due, ô Dieu, dans Sion, et on Vous rendra des vœux dans Jérusalem : exaucez ma prière, toute chair viendra à Vous.
Réquiem ætérnam…
Donnez-leur le repos éternel…


COLLECTE
Deus, cui próprium est miseréri semper et párcere, te súpplices exorámus pro anima fámuli tui (fámulæ tuæ) N., quam hodie de hoc sǽculo migráre iussísti : ut non tradas eam in manus inimíci, neque obliviscáris in finem, sed iúbeas eam a sanctis Angelis súscipi, et ad pátriam paradísi perdúci ; ut quia in te sperávit et crédidit, non pœnas inférni sustíneat, sed gáudia ætérna possídeat. Per Dóminum nostrum...
Ô Dieu, dont le propre est de pardonner toujours et de faire miséricorde, nous Vous implorons humblement pour l’âme de votre serviteur (servante) N., à qui Vous avez commandé de quitter aujourd’hui le monde ; ne la livrez pas au pouvoir de l’ennemi, et ne l’oubliez pas à jamais ; mais daignez ordonner à vos Saints Anges de la recevoir et de l’introduire dans la Patrie céleste, afin qu’après avoir cru et espéré en Vous, elle n’ait point à souffrir les peines de l’Enfer mais qu’elle possède les Joies éternelles. Par Notre-Seigneur…


LECTURE de la première Épître de Saint Paul aux Thessaloniciens (I Thes. 4, 13-18)
Léctio Epístolæ beáti Pauli Apóstoli ad Thessalonicénses I Thes. 4, 13-18
Saint Paul se place dans la perspective d'une génération qui croyait le retour du Christ et la fin du monde imminents. Il affirme que nous participerons à la Résurrection de Jésus, et qu'un jour Celui-ci reviendra nous chercher pour nous emmener avec Lui dans le Ciel.
Fratres : Nólumus vos ignoráre de dormiéntibus, ut non contristémini, sicut et céteri, qui spem non habent. Si enim crédimus, quod Iesus mórtuus est et resurréxit : ita et Deus eos, qui dormiérunt per Iesum, addúcet cum eo. Hoc enim vobis dícimus in verbo Dómini, quia nos, qui vívimus, qui resídui su-mus in advéntum Dómini, non præveniémus eos, qui dormiérunt. Quóniam ipse Dóminus in iussu, et in voce Archángeli, et in tuba Dei descéndet de coelo : et mórtui, qui in Christo sunt, resúrgent primi. Deinde nos, qui vívimus, qui relínquimur, simul rapiémur cum illis in núbibus óbviam Christo in aëra, et sic semper cum Dómino érimus. Itaque consolámini ínvicem in verbis istis.
Frères, nous ne voulons pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort, afin que vous ne vous affligiez pas, comme font les autres, qui n’ont pas d’espérance. Puisque Jésus, nous le croyons, est mort et est ressuscité, de même, ceux qui se sont endormis en Jésus, Dieu les prendra avec Lui. Car, sur la Parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci : nous, les vivants, qui resterons pour l’Avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis. Le Seigneur Lui-même, au signal, à la voix de l’Archange, au son de la trompette divine, descendra du ciel, et les morts dans le Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous les vivants qui resterons, nous serons emportés dans les nuées, en même temps qu’eux, à la rencontre du Seigneur, dans les airs ; et ainsi, nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc mutuellement par ces paroles.


GRADUEL REQUIEM ÆTERNAM (IV Esdras 2, 35-34)


Réquiem ætérnam dona eis, Dómime : et lux perpétua lúceat eis.
Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel, et que la lumière éternelle luise pour eux.
V/. Ps 111, 7 : In memória ætérna erit iustus : ab auđitióne mala non timébit.
V/. Ps 111, 7 : Le souvenir du Juste sera éternel ; il ne craindra pas d’entendre rien d’affligeant.


TRAIT ABSOLVE, DOMINE
La Liturgie se rapporte au moment suprême et décisif du Jugement Particulier de l'âme où son sort se décide pour l'Éternité.


Absólve, Dómine, ánimas ómnium fidelium defunctórum ab omni vínculo delictórum.
Délivrez, Seigneur, les âmes de tous les fidèles défunts de tous les liens de péchés.
V/. Et grátia tua illis succurrénte mereántur evádere iudícium ultiónis.
V/. Et votre Grâce aidant, qu’ils méritent d’échapper au Jugement de vengeance.
V/. Et lucis ætérnæ beatitúdine pérfrui.
V/. Et de jouir de la Béatitude de la lumière éternelle.


SÉQUENCE DIES IRÆ
Cette Séquence « Dies iræ » de Thomas de Celano nous rappelle les grandes vérités éternelles de la Foi Chrétienne, afin de nous réveiller de notre tiédeur et nous inspirer une crainte salutaire. (Séquence « Dies iræ » interprétée par Harpa Dei)


Dies iræ, dies illa, Solvet sæclum in favílla : Teste David cum Sibýlla.
Jour de colère que ce jour-là, qui réduira en cendre le monde, selon l’oracle de David et de la Sibylle.
Quantus tremor est futúrus, Quando iudex est ventúrus, Cuncta stricte discussúrus.
Quelle terreur, quand le juge viendra pour tout examiner avec rigueur !
Tuba mirum spargens sonum Per sepúlcra regiónum, Coget omnes ante thronum.
La trompette jetant ses notes stupéfiantes parmi les tombeaux assemblera tous les hommes devant le trône.
Mors stupébit et natúra, Cum resúrget creatúra, Iudicánti responsúra.
La mort et la nature seront stupéfaites, quand surgira la créature, pour répondre au Jugement.
Liber scriptus proferétur, In quo totum continétur, Unde mundus iudicétur.
On présentera le livre où est écrit et renfermé tout l’objet du Jugement.
Iudex ergo cum sedébit. Quidquid latet apparébit : Nil inúltum remanébit.
Quand le Juge siégera, tout ce qui est caché apparaîtra, rien ne restera impuni.
Quid sum miser tunc dictúrus ? Quem patrónum rogatúrus, Cum vix iustus sit secúrus ?
Malheureux, que dirai-je alors ? Quel avocat vais-je implorer, quand le Juste à peine sera en sûreté ?
Rex treméndæ maiestátis, Qui salvándos salvas gratis, Salva me, fons pietátis.
Roi d’une majesté redoutable, qui sauvez gratuitement vos Élus, sauvez-moi, Source de bonté.
Recordáre, Iesu pie, Quod sum causa tuæ viæ : Ne me perdas illa die.
Souvenez-Vous, ô bon Jésus, que Vous êtes venu pour moi, ne me perdez pas en ce jour.
Quærens me, sedésti lassus : Redemísti crucem passus : Tantus labor non sit cassus.
À me chercher, Vous Vous êtes fatigué. Vous m’avez racheté, en souffrant la Croix. Que tant d’efforts ne soient pas vains.
Iuste iudex ultiónis, Donum fac remissiónis Ante diem ratiónis.
Juge juste, en Vos vengeances, accordez-moi Grâce et Pardon avant le Jour des comptes.
Ingemísco, tamquam reus : Culpa rubet vultus meus : supplicánti parce, Deus.
Je gémis comme un coupable : Mes fautes font rougir mon front, je Vous supplie, épargnez-moi.
Qui Maríam absolvísti, Et latrónem exaudísti, Mihi quoque spem dedísti.
Vous avez absous Marie-Madeleine, et exaucé le Larron, à moi aussi, donnez l’espérance.
Preces meæ non sunt dignæ : Sed tu bonus fac benigne, Ne perénni cremer igne.
Mes prières ne sont pas dignes. Mais Vous qui êtes Bon, faites, de Grâce, que je ne brûle pas au Feu éternel.
Inter oves locum præsta, Et ab hædis me sequéstra, Státuens in parte dextra.
Placez-moi parmi les brebis, séparez-moi des béliers, en me mettant à droite.
Confutátis maledictis, Flammis ácribus addíctis : Voca me cum benedictis.
En confondant les maudits, voués aux flammes éternelles, appelez-moi avec les Bénis.
Oro supplex et acclínis, Cor contrítum quasi cinis : Gere curam mei finis.
Je prie suppliant et prosterné, le cœur broyé comme cendre, prenez soin de ma destinée.
Lacrimósa dies illa, Qua resúrget ex favílla. Iudicándus homo reus : Huic ergo parce Deus :
Ô jour de larmes, où l’homme coupable ressuscitera de la poussière pour être jugé. Mais Vous, ô Dieu, pardonnez-lui.
Pie Iesu Dómine, Dona eis réquiem. Amen.
Doux Jésus, Seigneur, donnez-leur le repos. Ainsi soit-il.


ÉVANGILE (Jn XI, 21-27)
Comme Marthe avant la résurrection de Lazare, croyons de tout cœur que Jésus est le Fils de Dieu, le Maître de la vie, le Dieu des vivants.
Lecture du Saint Évangile selon Saint Jean XI, 21-27
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Joánnem
In illo témpore : Dixit Martha ad Iesum : Dómine, si fuísses hic, frater meus non fuísset mórtuus : sed et nunc scio, quia, quæcúmque popósceris a Deo, dabit tibi Deus. Dicit illi Iesus : Resúrget frater tuus. Dicit ei Martha : Scio, quia resúrget in resurrectióne in novíssimo die. Dixit ei Iesus : Ego sum resurréctio et vita : qui credit in me, étiam si mórtuus fúerit, vivet : et omnis, qui vivit et credit in me, non moriétur in ætérnum. Credis hoc ? Ait illi : Utique, Dómine, ego crédidi, quia tu es Christus, Fílius Dei vivi, qui in hunc mundum venísti.
En ce temps-là, Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Et cependant, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera. Marthe lui dit : Je sais qu’il ressuscitera à la Résurrection, au Dernier Jour. Jésus lui dit : Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il est mort, vivra. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle répondit : Oui, Seigneur ; je crois que tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant, Celui qui doit venir dans le monde.


OFFERTOIRE DOMINE IESU CHRISTE
Ce chant « Dómine Iesu Christe » en forme de répons nous présente Saint Michel comme celui qui introduit les âmes dans l'autre monde, chargé de peser le mérite des âmes avant de les introduire dans le Royaume Céleste.


Dómine Iesu Christe, Rex glóriæ, libera ánimas ómnium fidelium defunctórum de pænis inférni et de profúndo lacu : libera eas de ore leónis, ne absórbeat eas tártarus, ne cadant in obscúrum : sed sígnifer sanctus Míchaël repræséntet eas in lucem sanctam :
Seigneur Jésus-Christ, Roi de gloire, délivrez les âmes de tous les fidèles défunts des peines de l’Enfer, et du lac profond ; délivrez-les de la gueule du lion ; que l’abîme ne les engloutisse pas, qu’elles ne tombent pas dans les ténèbres, mais que le porte-enseigne Saint Michel les introduise dans la Sainte Lumière :
* Quam olim Abrahæ promisisti, et sémini eius.
* Qu’autrefois à Abraham Vous avez promise et à sa postérité.
V/. Hóstias et preces tibi, Dómine, laudis offérimus : tu súscipe pro animábus illis, quarum hódie memóriam fácimus : fac eas, Dómine, de morte transíre ad vitam.
V/. Les hosties et les prières de louange, Seigneur, nous Vous les offrons. Vous, recevez-les pour ces âmes, dont aujourd’hui nous faisons mémoire ; faites-les, Seigneur, passer de la mort à la vie.
* Quam olim Abrahæ promisísti et sémini eius.
* Qu’autrefois à Abraham Vous avez promise et à sa postérité.


SECRÈTE
Le Saint Sacrifice de la Messe est le moyen le plus efficace pour venir en aide aux âmes de nos Défunts.
Propitiáre, quǽsumus, Dómine, ánimæ fámuli tui (fámulæ tuæ) N., pro qua hostiam laudis tibi immolámus, maiestátem tuam supplíciter deprecántes : ut per hæc piæ placatiónis offícia, perveníre mereátur ad réquiem ætérnam. Per Dóminum Nostrum Iesum Christum ...
Ayez pitié, nous Vous en supplions, Seigneur, de l’âme de votre serviteur (servante) N., pour laquelle nous Vous sacrifions cette hostie de louange, demandant humblement à votre Majesté qu’au moyen de cet Office de piété et de propitiation, elle mérite de parvenir au repos éternel. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ.


PRÉFACE DES DÉFUNTS
Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus : per Christum Dóminum nostrum.
Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre Salut, de Vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père Saint, Dieu éternel et tout-puissant, par le Christ notre Seigneur.
In quo nobis spes beátæ resurrectiónis effúlsit, ut quos constrístat certa moriéndi condítio, eósdem consolétur futúræ immortalitátis promíssio.
En Lui a brillé pour nous l’espoir de la Bienheureuse Résurrection, afin que ceux qu’attriste la condition d’une mort certaine, soient consolés par la promesse de l’immortalité future.
Tuis enim fidélibus, Dómine, vita mutátur non tollítur, et dissolúta terréstris huius incolátus domo, ætérna in cælis habitátio comparátur.
Car pour vos fidèles, Seigneur, la vie n’est pas enlevée, mais changée, et après la destruction de cette demeure terrestre, leur est préparée une habitation éternelle dans les Cieux.
Et ídeo cum Angelis et Archángelis, cum Thronis et Dominatiónibus, cumque omni milítia cæléstis exércitus, hymnum glóriæ tuæ cánimus, sine fine dicéntes.
C’est pourquoi, avec les Anges et les Archanges, avec les Trônes et les Dominations, avec la troupe entière de l’armée céleste, nous chantons une hymne à votre Gloire, redisant sans fin.


COMMUNION (IV Esdras 2, 35-34)
Si nous sommes en état de grâce, et n’avons donc aucun péché grave non confessé sur la conscience, nous pourrons recevoir notre Seigneur Jésus-Christ, réellement présent dans la Sainte Eucharistie. Pour exprimer notre respect et notre amour envers le Corps du Christ, et conformément au rite, la Sainte Communion est reçue à genoux et sur les lèvres (sans dire Amen).


Lux ætérna lúceat eis, Dómine : Cum sanctis tuis in ætérnum : quia pius es.
Que la lumière éternelle luise pour eux, Seigneur : Avec vos Saints à jamais, parce que Vous êtes bon.
V/. Réquiem ætérnam dona eis, Dómine : et lux perpétua lúceat eis : Cum Sanctis tuis in ætérnum : quia pius es.
V/. Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin luise pour eux.
Cum sanctis tuis in ætérnum : quia pius es.
Avec vos Saints à jamais, parce que Vous êtes bon.


POSTCOMMUNION
Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut ánima fámuli tui (fámulæ tuæ) N., quæ hódie de hoc sǽculo migrávit, his sacrifíciis purgáta, et a peccátis expedíta, indulgéntiam páriter et réquiem cápiat sempitérnam. Per Dóminum Nostrum Iesum Christum ...
Accordez-nous, s’il Vous plaît ô Dieu tout-puissant, que l’âme de votre serviteur (servante) N., qui a quitté la terre aujourd’hui, étant purifiée par ces sacrifices et délivrée de ses péchés, obtienne à la fois le pardon et le repos éternel. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ...


L’Absoute en présence du corps :



« Crois donc, et quand même tu serais mort, tu vivras ! Mais si tu ne crois pas, quoique tu sois vivant, tu es réellement mort. D’où vient la mort dans l'âme ? De ce que la Foi n'y est plus. D'où vient la mort dans le corps ? De ce que l'âme n'y est plus. Donc, l’âme de ton âme, c'est la Foi. Celui qui a la Foi, dit le Seigneur, quand même il serait mort dans son corps, aura la vie dans son âme jusqu'à ce que le corps lui-même ressuscite pour ne plus mourir. Et quiconque vit dans son corps et croit en moi, bien qu'il doive mourir pour un temps en son corps, il ne mourra pas pour l’éternité, à cause de la vie de l'Esprit et de l'immortalité que lui donnera la Résurrection » (Saint Augustin, Traité sur Saint Jean)

À la fin de la Messe des Funérailles, omettant le Dernier Évangile (aux Messes des Défunts seulement), le Prêtre célébrant dépose la chasuble et revêt la chape. Puis se rend en procession vers le cercueil placé au milieu de l'église : le Prêtre se place aux pieds du défunt, le diacre à sa gauche ; le sous-diacre, portant la Croix et entouré des deux acolytes avec les cierges, se tient à l'extrémité opposée. Le Prêtre dit alors la Prière suivante :

Non intres in judicium cum servo tuo Domine, quia nullus apud te justificabitur homo nisi per te omnium peccatorum ei tribuatur remissio. Non ergo eum, quæsumus, tua judicialis sententia premat, quem tibi vera supplicatio fidei christianæ commendat : sed gratia tua illi succurrente, mereatur evadere judicium ultionis, qui dum viveret, insignitus est signaculo sanctæ Trinitatis. Qui vivis et regnas in sæcula sæculorum.
Ô Seigneur, n’entrez pas en jugement avec votre serviteur, puisque nul homme ne sera justifié à vos yeux, s’il n’obtient de Vous-même la rémission de tous ses péchés : qu’il ne soit donc pas, nous Vous en prions, accablé par l’arrêt de votre Justice, lui que Vous recommandent les supplications sincères de la Foi chrétienne ; mais qu’il mérite, par le secours de votre Grâce, d’échapper au mouvement de vengeance, lui, que pendant sa vie mortelle, a marqué le sceau de la Trinité Sainte. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles.
R/ Amen.
R/ Ainsi soit-il.

On chante ou on récite ensuite le répons du « LIBERA ME » :


R/. Libera me, Domine, de morte aeterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra. Dum veneris judicare saeculum per ignem.
R/. Délivrez-moi, Seigneur, de la mort éternelle, en ce jour terrible où les cieux et la terre seront ébranlés, quand Vous serez venu juger le monde par le feu.
V/. Tremens factus sum ego, et timeo, dum discussio venerit atque ventura ira quando coeli movendi sunt et terra.
V/. Me voici tout tremblant et saisi d’effroi, dans l’attente de l’examen et de la colère à venir, alors que les cieux et la terre seront ébranlés.
V/. Dies illa, dies irae, calamitatis et miseriae, dies magna et amara valde. Dum veneris judicare saeculum per ignem.
V/ Jour de colère que ce jour-là, jour de calamité, jour de misère, jour capital, jour plein de suprême amertume, où Vous viendrez juger le monde par le feu.
V/. Requiem aeternam dona eis, Domine et lux perpetua luceat eis.
V/ Donnez-leur le repos éternel, ô Seigneur, et que pour eux brille le jour qui ne connaît pas de nuit.

Après ce dernier verset, on répète le répons « LIBERA ME, DOMINE » pendant que le Prêtre bénit l’encens puis on chante le « KYRIE » :
Kyrie, eléison
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christe, eléison
Christ, ayez pitié de nous.
Kyrie, eléison
Seigneur, ayez pitié de nous.

Le Prêtre dit : « PATER NOSTER » puis Le récite à voix basse en faisant le tour du cercueil en l’aspergeant d’eau bénite et en l’encensant dans un deuxième tour ; et poursuit à voix haute :
V/ Et ne nos indúcas in tentatiónem.
V/ Et ne nous laissez pas succomber à la tentation.
R/ Sed líbera nos a malo.
R/ Mais délivrez-nous du mal.
V/ A porta ínferi.
V/ Au pouvoir de l’Enfer.
R/ Erue Dómine ánimam ejus.
R/ Arrachez son âme Seigneur.
V/ Requiéscat in pace.
V/ Qu’elle repose dans la paix.
R/ Amen.
R/ Ainsi soit-il.
V/ Dómine, exáudi oratiónem meam.
V/ Seigneur, exaucez ma prière.
R/ Et clamor meus ad te véniat.
R/ Que mon appel parvienne jusqu’à Vous.
V/ Dóminus vobíscum.
V/ Le Seigneur soit avec vous.
R/ Et cum spíritu tuo.
R/ Et avec votre Esprit.

Orémus : Deus, cui próprium est miseréri semper et párcere : te súpplices exorámus pro ánima fámuli tui N. (fámulæ tuæ N.), quam hódie de hoc sæculo migráre jussísti, ut non tradas eam in manus inimíci, neque obliviscáris in finem, sed júbeas eam a sanctis angelis súscipi, et ad pátriam paradísi perdúci ; ut quia in te sperávit et crédidit, non pænas inférni sustíneat, sed gáudia ætérna possídeat. Per Christum Dóminum nostrum.
Prions : Seigneur Dieu, Vous êtes Celui qui fait miséricorde et qui pardonne, nous Vous prions humblement pour l’âme de N., votre serviteur (servante), à qui Vous avez aujourd’hui ordonné de quitter ce monde. Ne l’abandonnez pas au pouvoir de l’ennemi et ne l’oubliez pas à jamais, mais ordonnez aux Saints Anges de l’accueillir et de l’emmener dans la patrie du Paradis. Puisqu’il a espéré en Vous, puisqu’il a eu la Foi, qu’il n’ait pas à souffrir au séjour des morts, mais qu’il possède les joies éternelles. Par le Christ notre Seigneur.
R/ Amen.
R/ Ainsi soit-il.

On emporte en procession le corps au cimetière, en chantant l’antienne « IN PARADISUM » (mais si le corps n’est pas transporté au cimetière, la cérémonie se poursuit sur place) :


In paradisum deducant te angeli, in tuo adventu suscipiant te martyres, et perducant te in civitatem sanctam Ierusalem. Chorus angelorum te suscipiat, et cum Lazaro quondam paupere æternam habeas requiem.
Que les Anges vous emmènent au Paradis, qu’à votre arrivée les Martyrs vous accueillent et qu’ils vous introduisent dans la Cité Sainte, Jérusalem. Que le chœur des Anges vous reçoive, et puissiez-vous, avec Lazare qui fut pauvre autrefois, posséder le Repos Éternel.



La Sépulture :



Au cimetière, si la fosse n’a pas encore été bénite, le Prêtre dit l’oraison suivante :
Deus cujus miseratióne ánimæ fidélium requiéscunt hunc túmulum ? benedícere dignáre, eíque Angelum tuum sanctum députa custódem : et quorum quarúmque córpora hic sepeliúntur, ánimas eórum ab ómnibus absólve vínculis delictórum ; ut in te semper cum Sanctis tuis sine fine læténtur. Per Christum Dóminum nostrum.
Dieu, dont la miséricorde donne aux âmes des fidèles le repos, daignez bénir cette tombe et envoyer votre Saint Ange pour la garder ; délivrez de tous les liens du péché les âmes de ceux dont les corps sont ici ensevelis, afin qu’avec vos Saints ils possèdent en Vous la joie éternelle. Par le Christ notre Seigneur.
R/ Amen.
R/ Ainsi soit-il.

Puis il asperge le corps et la tombe et les encense. Si la tombe est déjà bénite, on omet la Prière ci-dessus ainsi que l'aspersion et l'encensement. Le Prêtre entonne ensuite l’antienne « EGO SUM » (Jean XI, 25-26) et le chœur poursuit avec le cantique « BENEDICTUS » (Luc I, 68-79) :

Ego sum resurrectio et vita : qui credit in me, etiam si mortuus fuerit, vivet : et omnis qui vivit et credit in me, non morietur in æternum.
Je suis la Résurrection et la Vie ; celui qui croit en moi, fût-il mort, vivra, et quiconque vit et croit en moi ne mourra pas éternellement.
Benedíctus Dóminus, Deus Israël,* quia visitávit, et fecit redemptiónem plebis suæ.
Béni soit le Seigneur, Dieu d’Israël, d’avoir visité son peuple et accompli sa Rédemption.
Et eréxit cornu salútis nobis :*in domo David púeri sui.
Et nous a suscité une puissance de Salut, dans la maison de David son serviteur.
Sicut locútus est per os sanctórum,* qui a sæculo sunt, prophetárum ejus.
C’est la promesse qu’Il avait faite par la bouche des Saints, ses prophètes, dès les temps anciens.
Salútem ex inimícis nostris, * et de manu ómnium, qui odérunt nos.
Pour nous sauver de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent.
Ad faciéndam misericórdiam cum pátribus nostris :* et memorári testaménti sui sancti.
Pour réaliser la Miséricorde promise à nos pères et se souvenir de son Alliance Sainte.
Jusjurándum, quod jurávit ad Abraham, patrem nostrum,* datúrum se nobis :
Du serment qu’Il a fait à Abraham notre père de nous accorder cette Grâce :
Ut sine timóre, de manu inimicórum nostrórum liberáti,* serviámus illi.
Que, sans crainte et délivrés de la main de nos ennemis, nous Le servions
In sanctitáte, et justítia coram ipso,* ómnibus diébus nostris.
Dans la Sainteté et la Justice, nous tenant en sa Présence tous les jours de notre vie.
Et tu, puer, Prophéta Altíssimi
Et toi, petit enfant, on t’appellera
vocáberis :*, præíbis enim ante fáciem Dómini paráre vias ejus,
Prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant le Seigneur pour Lui préparer ses voies,
Ad dandam sciéntiam salútis plebi ejus :* in remissiónem peccatórum eórum,
Pour donner à son peuple la connaissance du Salut par la rémission de leurs péchés,
Per víscera misericórdiæ Dei nostri :* in quibus visitávit nos, óriens ex alto,
Grâce à la bonté miséricordieuse de notre Dieu, par laquelle Il nous amènera d’en-haut la visite du soleil levant.
Illumináre his, qui in ténebris, et in umbra mortis sedent :* ad dirigéndos pedes nostros in viam pacis.
Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort, et diriger nos pas dans le chemin de la paix.
Réquiem ætérnam * dóna ei, Dómine.
Donnez-lui, Seigneur, le repos éternel.
Et lux perpétua * lúceat éi.
Et que sur lui brille à jamais votre Lumière.

On reprend l’antienne « EGO SUM » introduisant le Cantique. Puis le Prêtre chante :
Kyrie, eléison
Seigneur, ayez pitié de nous.
et le chœur poursuit :
Christe, eléison. Kyrie, eléison.
Christ, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.

Le prêtre ajoute à voix haute : PATER NOSTER… Il asperge d’eau bénite, encense le corps et conclut :
V/ Et ne nos indúcas in tentatiónem.
V/ Et ne nous laissez pas succomber à la tentation.
R/ Sed líbera nos a malo.
R/ Mais délivrez-nous du mal.
V/ A porta ínferi.
V/ Au pouvoir de l’Enfer.
R/ Erue Dómine ánimam ejus.
R/ Arrachez son âme Seigneur.
V/ Requiéscat in pace.
V/ Qu’elle repose dans la paix.
R/ Amen.
R/ Ainsi soit-il.
V/ Dómine, exáudi oratiónem meam.
V/ Seigneur, exaucez ma prière.
R/ Et clamor meus ad te véniat.
R/ Que mon appel parvienne jusqu’à Vous.
V/ Dóminus vobíscum.
V/ Le Seigneur soit avec vous.
R/ Et cum spíritu tuo.
R/ Et avec votre Esprit.

Orémus : Fac, quæsumus, Dómine, hanc cum servo tuo defúncto (ancílla tua defúncta) misericórdiam, ut factórum suórum in pœnis non recípiat vicem, qui (quæ) tuam in votis ténuit voluntátem : + ut, sicut hic eum (eam) vera fides junxit fidélium turmis ;* ita illic eum (eam) tua miserátio sóciet angélicis choris. Per Christum Dóminum nostrum.
Prions : Seigneur, nous Vous en prions : faites miséricorde à votre serviteur défunt ; il avait à cœur votre volonté ; qu’il ne soit pas, pour sa conduite, l’objet de vos représailles, et qu’ayant fait partie ici-bas, par la vraie Foi, de la milice des fidèles, il soit là-haut, par votre Grâce, uni aux chœurs des Anges. Par Jésus-Christ notre Seigneur.
R/ Amen.
R/ Ainsi soit-il.

De la main, le Prêtre trace un Signe de Croix sur le corps en disant :
V/ Réquiem ætérnam dóna ei, Dómine.
V/ Donnez-lui, Seigneur, le repos éternel.
R/ Et lux perpétua lúceat éi.
R/ Et que sur lui brille à jamais votre Lumière.

Le chœur entonne :
Requiescat in pace
Qu’il repose dans la paix
On répond :
Amen.
Ainsi soit-il.
Et le Prêtre conclut :
Anima eius et animae omnium fidelium defunctorum per misericordiam Dei requiescant in pace.
Et que son âme - et les âmes de tous les fidèles défunts - par la miséricorde de Dieu reposent en paix.
Et on répond :
Amen.
Ainsi soit-il.


Aux Troisième, Septième et Trentième Jour :


Le souvenir des morts est un souvenir sacré. Toutefois, ce souvenir ne doit pas être un souvenir stérile ; il ne doit pas se borner à des larmes vaines et à d'inutiles regrets. La plupart de nos morts ont encore besoin de notre intercession auprès de Dieu, et ils la réclament avec instance. Nous devons chercher à les secourir.
Le jour de la « déposition » est celui des funérailles et on dit la Messe d'Enterrement ci-dessus le Troisième, Septième et Trentième Jour avec les Oraisons suivantes :

COLLECTE
Quæsumus, Domine, ut animæ famuli tui N. (vel famulæ tuæ N.) cujus depositionis diem tertium (vel septimum, vel trigesimum), commemoramus, Sanctorum atque Electorum tuorum largiri digneris consortium, et rorem misericordiæ tuæ perennem infundas. Per Dominum nostrum…
Nous Vous en prions, Seigneur : daignez accorder la Société de vos Saints et de vos Élus à l'âme de votre serviteur (servante) N., dont nous faisons mémoire en ce troisième (septième ou trentième) jour de sa déposition, et répandez sur elle la rosée éternelle de votre Miséricorde. Par notre Seigneur...

SECRÈTE
Munera, quæsumus, Domine, quæ tibi pro anima famuli tui N. (vel famulæ tuæ N.) offerimus, placatus intende : ut remediis purgata caelestibus, in tua pietate requiescat. Per Dominum nostrum…
Jetez un regard apaisé, nous Vous en prions, Seigneur, sur les dons que nous Vous offrons pour l'âme de votre serviteur (servante) N. ; afin que, purifiée par ces remèdes célestes, elle se repose dans votre Bonté. Par notre Seigneur...

POSTCOMMUNION
Suscipe, Domine, preces nostras pro anima famuli tui N. (vel famulæ tuæ N.) : ut, si quæ ei maculæ de terrenis contagiis adhæserunt, remissionis tuæ misericordia deleantur. Per Dominum nostrum...
Recevez, Seigneur, nos prières pour l'âme de votre serviteur (servante) N. : afin que, si des souillures lui sont restées des contacts de cette terre, elles soient effacées par la Miséricorde de votre Pardon. Par notre Seigneur...


Voir également :
- Toutes les « Prières pour les Défunts » (plus d’une centaine)
- Toutes les « Prières pour les Âmes du Purgatoire » (plus d’une centaine)
- Toutes les « Prières sur le Jugement Dernier » (plus d’une centaine)
- Toutes les « Prières sur le Paradis » (plus d’une centaine)
- Toutes les « Prières sur l’Enfer » (plus d’une centaine)