Le « Chemin de la Croix pour les Pauvres » de Mgr Louis-Désiré Bataille :
PREMIÈRE STATION : Jésus condamné à mort
Représentons-nous le Sauveur des hommes, condamné à une mort douloureuse et infâme. Les Juifs qu'Il a comblés de son amour, crient avec acharnement : Crucifigatur : qu'Il soit crucifié ! Pour toute vengeance, Jésus-Christ se tait : Jesus autem tacebat.
Ouvriers de toute profession, nous aussi quelquefois, comme ces ingrats, nous avons crié : Crucifigatur ! Dans les réunions, à l'atelier, au cabaret, dans la rue, on insultait au Prêtre représentant du Sauveur ; on insultait à son Vicaire sur la terre, l'auguste et souverain Pontife ; on insultait à l'Église de Dieu qui seule pourtant a vraiment aimé le pauvre ; et, au lieu de prendre généreusement leur défense, nous avons applaudi du sourire et du geste ! Nous avons fait plus : égarés par des camarades sans retenue, sans cœur et sans foi, imbus, hélas des idées du temps par la lecture des journaux les plus malsains, nous avons insulté peut-être avec les autres, et, comme Pilate, nous avons condamné Jésus-Christ. Ô Dieu si injustement trahi, pardonnez cette criminelle faiblesse, et désormais défendez-nous contre une telle iniquité : Averte faciem tuam a peccatis meis, et omnes iniquitates meas dele !
DEUXIÈME STATION : Jésus chargé de sa Croix
On Lui mit sur les épaules cet écrasant fardeau. Le Rédempteur du monde était exténué déjà par les mauvais traitements, la douleur, le sang perdu ; Il la prit cependant, cette Croix, et, sans se plaindre, Il entra dans le chemin du Calvaire.
Divin Sauveur, un fardeau pèse aussi sur ces épaules d'ouvriers, d'hommes de peine, de serviteurs à gages et d'indigents : c'est celui du lourd travail, de la dépendance, du mépris, du froid, quelquefois de la faim. Ils connaissent comme Vous les sueurs, les fatigues et les privations de cette longue route qu'on nomme la vie et qui est bien pour eux le chemin du Calvaire. Ils gémissent, et ce qui est bien plus douloureux, ils entendent gémir à leurs côtés ; ils voient l'inquiétude et les larmes dans les yeux de leur femme ; leurs petits-enfants frissonnent au vent d'hiver et demandent du pain ! Croix douloureuse, s'il en fût, pour le cœur d'un père et d'une mère ! Ô Dieu, qui êtes Père aussi, qui êtes plus tendre qu'une mère, donnez-leur la force de la porter sans murmure. Cette croix, pour eux, c'est le salut, et le salut c'est le Ciel : Per Crucemitur ad Regnum !
TROISIÈME STATION : Jésus tombe une première fois
Le chemin est si difficile et le gibet si pesant, que le Fils de Dieu sent chanceler son humanité sainte ; un faible gémissement s'échappe de sa poitrine ; Il s'affaisse sur Lui-même, et Il tombe aux pieds de ses bourreaux qui Le relèvent à coups de bâton, en L'accablant d'outrages.
Ah ! Quand la besogne est rude ; que nos maîtres, que nos patrons, ou les personnes qui travaillent avec nous, nous traitent aussi avec quelque rigueur ; et lorsque, dans ces pénibles moments, nous nous sentons tomber dans l'ennui, le découragement et la tristesse ; quand notre piété même et nos sentiments Chrétiens nous attirent des plaisanteries grossières, des moqueries et des humiliations ; frères bien-aimés, pensons à Jésus-Christ succombant sur la Croix ; comme Lui, relevons-nous sous l'épreuve, et n'oublions pas la Récompense : Si labor terret, merces invitat.
QUATRIÈME STATION : Jésus rencontre sa sainte Mère
S'il y a un adoucissement dans la douleur, c'est bien de souffrir sous le regard d'une mère. Celle du Sauveur était là. Oh ! Qu'elle eût voulu prendre pour elle cette Croix qui pesait si horriblement sur les membres épuisés de son Fils ! Qu'il lui eût semblé doux de verser, à sa place, ce sang qui ruisselait de tout son corps ! La mort même, elle l'appelait comme un bonheur, si, en mourant, elle l'eût épargné à Jésus.
Chers ouvriers, ne reconnaissez-vous point là cette divine Religion qu'on vous dénonce comme une ennemie, dont on voudrait vous éloigner comme d'un danger ? Elle vous rencontre aussi sur le chemin de votre travail et de vos douleurs. Tandis que passent indifférents ceux qui la signalent à votre haine, voyez avec quelle maternelle sollicitude elle compatit à vos privations et à vos fatigues. Ainsi que Marie, elle ne peut vous enlever tous vos fardeaux ; mais par ses sacrements, ses prières, ses grâces, ses associations charitables, elle leur enlève ce qu'ils ont d'irritant et d'amer, elle vous ouvre ses bras et son cœur, et, comme le divin Maître : « Venez, nous dit-elle, venez à moi, vous tous qui gémissez sous le poids du labeur et de la souffrance ; venez, je vous soulagerai : Reficiam vos ! »
CINQUIÈME STATION : Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa Croix
Comme le Sauveur menaçait de succomber en chemin, les Juifs appelèrent un Cyrénéen qui passait. Celui-ci vint, souleva le fardeau, et soulagea ainsi le divin Maître.
Et ce Cyrénéen, pour vous, malheureux de ce monde, n'est-ce pas le Prêtre, le Prêtre qui aime les pauvres, non pas sur du papier et avec des phrases sonores, mais par son dévouement et par ses œuvres ; le Prêtre, qui est pauvre lui-même, qui, à toute heure du jour, est près d'eux s'il le faut, quand il y a un soulagement à offrir, un besoin à combler, une consolation à répandre ! C'est encore le Frère des écoles Chrétiennes, qui se charge pour vous du lourd fardeau de l'éducation, de l'instruction et de la persévérance de vos enfants ; c'est la Sœur qui recueille vos filles, qui visite vos galetas, et qui a tant de bonheur à vous servir, à partager votre misère ou à calmer vos souffrances. Pour prix de leurs sacrifices de chaque jour, ils ne recueillent quelquefois que des outrages ! Ô Sauveur, est-ce là ce que reçut de Vous le Cyrénéen, et pourriez-Vous jamais bénir le pauvre qui se rendrait coupable d'une telle ingratitude ?
SIXIÈME STATION : Une Femme pieuse essuie la Face de Jésus
Le visage du Sauveur n'est plus qu'une horrible plaie. La poussière, le sang, les crachats, les larmes, L'ont tellement défiguré qu'Il est devenu méconnaissable. Une femme s'en émeut ; elle est seule, mais elle aime Jésus-Christ. L'amour divin n'est-il pas fort comme la mort ? Elle vole au-devant de Lui, Lui essuie le front avec respect, et, pour prix de sa démarche, les traits du Sauveur restent empreints sur le voile qui a servi à ce pieux office.
Ô pauvres, cette femme compatissante, c'est la charité du riche, cette charité envers laquelle vous êtes injuste peut-être, et qui est si dévouée pourtant ! Céleste vertu que rien non plus n'arrête ! Elle est seule, elle se sent insuffisante devant vos innombrables douleurs, elle est suspectée, méconnue, attaquée... que lui importe ? Elle va ; elle va, parce qu'elle aime, elle aime Jésus-Christ en vous ; elle monte vos escaliers obscurs, elle entre dans vos mansardes attristées ; elle essuie aussi de son voile, je veux dire de son affectueuse parole, de ses conseils, de ses aumônes, vos sueurs, vos murmures, vos vices quelquefois. Ainsi Jésus-Christ reparaît en vous, et elle-même emporte, avec Lui dans son cœur, les mérites et les joies qu'Il a promis aux miséricordieux : Beati misericordes, quoniam ipsi misericordiam consequentur.
SEPTIÈME STATION : Jésus tombe une seconde fois
Cette seconde chute n'étonne point : la route du Calvaire était rapide, pleine d'inégalités, jonchée de pierres où le pied divin heurtait à chaque effort.
Hélas ! Moins cependant que les sentiers du monde, pour la jeune fille pauvre dont l'inexpérience aurait tant besoin de guide. Que de séductions et que de pièges, mon Dieu ! Elle en trouve dans sa liberté : nul ne la surveille, et les occasions peuvent la venir trouver à toute heure du jour ; elle en trouve à l'atelier, avec des compagnes sans réserve, sans pudeur et sans foi ; elle en trouve en service parfois, avec des domestiques trop peu scrupuleux, ou avec des personnes qui devraient la protéger et la prémunir, et qui (cela s'est vu, hélas !) ne reculent pas devant la pensée de préparer sa perte ; elle en trouve dans sa famille, où les plus tristes exemples sont un continuel scandale à sa faiblesse ; elle en trouve dans sa misère, elle en trouve dans ses plaisirs, elle en trouve quelquefois dans sa modestie mème !
Ô Jésus-Christ, veillez sur la pauvre enfant ; souvenez-Vous que son trésor c'est sa vertu ; dites à vos Anges de la garder dans ses années dangereuses, et que jamais elle n'ait à déplorer de ces chutes dont on ne se relève, ni devant le monde, ni devant soi-même : Sub umbra alarum tuarum, protege !
HUITIÈME STATION : Jésus console les femmes d'Israël qui Le suivent
Tandis que ceux qui gouvernent Jérusalem font si cruellement exécuter leur inique sentence ; que les Scribes, les Pharisiens, les Docteurs de la Loi triomphent ; que les Apôtres se tiennent à l'écart, tremblants et ingrats ; quelques pauvres femmes pleurent derrière Jésus-Christ. Il en est touché, Il les remercie du regard, et Il oublie ses propres souffrances pour leur adresser quelques mots de paternelle sympathie.
Pauvres de mon Dieu, domestiques, humbles et pieuses servantes, que votre souvenir est encore doux à son Cœur, lorsqu'au milieu des indifférences et des insultes du monde, Il vous voit marcher, prier et pleurer à sa suite ! Quelle consolation pour Lui, quand le matin, par les temps les plus rigoureux, vous venez à l'église dès la première heure, avec la permission de vos maîtres, assister aussi à son Sacrifice, Le distraire de son isolement et de ses douleurs, joindre ici quelques mots du cœur, au cri de son Sang qui coule sur l'Autel pour le monde et pour vous ! Ah ! En retour, Il vous regarde du haut du Ciel, Il vous recommande à son Père, et, du fond de son Tabernacle, j'entends sortir encore, pour arriver jusqu'à vous, ces Paroles si pleines d'encouragement et d'espérance : « Heureux les pauvres qui m'aiment, le Royaume du Ciel est à eux : Beati pauperes spiritu, quoniam ipsorum est regnum Cælorum ! »
NEUVIÈME STATION : Jésus tombe une troisième fois
Lorsque le chemin de la vie est presque à son terme, que les forces sont épuisées, que la vieillesse l'a fait tomber dans l'impuissance, les privations, et des besoins presque sans remède, qu'elle est désolée l'âme du pauvre, et qui donc le soutiendra contre les murmures et les plaintes amères ?
« Moi, dit le Sauveur. Qu'il se souvienne de cette Station ! J'étais là, meurtri, sanglant, abandonné, insulté, couché dans la poussière du chemin ; j'y recevais des coups de pied et de bâton, de bourreaux sans entrailles ; je sentais, sous les fouets des soldats, au bruit de leurs rires cruels, ma chair divine voler en lambeau, et je n'ai point poussé une plainte ! Pauvre, mon frère, courage ! Encore quelques souffrances, encore quelques soupirs, quelques larmes, et nous nous relèveront dans la joie des Cieux : Et violenti rapiunt illud ! »
DIXIÈME STATION : Jésus dépouillé de ses vêtements
Voici le Roi du Ciel et de la terre plus dépouillé que le dernier des indigents. A sa naissance, au fond de l'étable de Bethleem, sa divine Mère avait tout au plus trouvé quelques langes pour couvrir ses petits membres transis ; à sa mort, sa pauvre tunique Lui est arrachée sans pitié, et tout son corps frissonne de honte et de froid, devant cette multitude qui insulte à son ignominie.
Pauvres de Jésus-Christ, il en est peut-être parmi vous qui connaissent aussi cette épreuve de la nudité. C'est à grand'peine qu'ils parviennent quelquefois à jeter sur leurs membres qui grelottent au vent d'hiver, ou sur ceux de leurs malheureux enfants, quelques haillons, dont le contraste avec le luxe du siècle les remplit d'amertume. Ah ! Regardez votre Maître, et cessez de vous laisser aller à de criminelles convoitises. C'est pour vous consoler dans votre dénuement que le Fils d'un Dieu, Dieu Lui-même, a voulu être dépouillé. Songez qu'il y a pour vous une robe bien plus belle, bien plus précieuse, que toutes ces parures frivoles dévorées demain par les vers du cercueil : c'est la robe d'innocence que vous pouvez porter en ce monde, c'est la robe d'immortalité qui vous embellira dans l'Autre : Et stola gloriæ vestiet illum.
ONZIÈME STATION : Jésus attaché à la Croix
On étend le Sauveur sur ce gibet d'infamie ; on Lui prend les pieds et les mains ; avec des clous, on les Lui perce à grands coups de marteau ; les nerfs frémissent, les muscles se tordent, les os éclatent, et des ruisseaux de sang jaillissent par ces quatre horribles blessures.
Quand viennent les derniers jours, la Croix sur laquelle vous êtes aussi étendus et cloués, ô pauvres, c'est le lit de vos maladies et de vos infirmités. Hélas ! Vous souffrez souvent, vous souffrez toujours ; mais dans ces moments-là, c'est une double désolation ; ce serait le désespoir, si vous n'aviez pas la Foi. Ouvrier, mon frère, supposez que, quelque jour, cette épreuve vienne s'ajouter pour vous à vos autres épreuves, rappelez-vous que votre Dieu a été étendu sur le lit bien plus douloureux de la Croix ; n'oubliez pas alors qu'au lieu de Lui donner des consolations et des soins, on se riait de ses tortures et on insultait à son malheur ; songez que par vos indifférences et vos désordres vous avez, mille fois peut-être, renouvelé pour Lui ce supplice du crucifiement ; et, comme Lui, dans vos angoisses et dans vos tristesses, dites : « Votre Volonté, mon Dieu, et non la mienne : Non sicut ego volo, sed sicut tu ».
DOUZIÈME STATION : Jésus-Christ meurt
L'heure suprême est enfin arrivée. Il lève vers le Ciel son regard éteint, Il remet son âme entre les mains de son Père, et... Jésus est mort !
Jésus est mort ! Pauvres, qui êtes ses membres vivants, vous mourrez ! Ah ! Si cette vérité fait frémir, dans leurs délices fugitifs, certains opulents coupables qui voudraient vivre toujours, comme elle doit vous consoler dans vos privations et dans vos larmes ! Vous mourrez ! C'est-à-dire les mépris du monde ne vous atteindront plus ; vous mourrez ! C'est-à-dire, le repos, si vous êtes fidèles, remplacera pour vous ce rude travail qui fait gémir aujourd'hui vos membres épuisés ; vous mourrez ! C'est-à-dire, viendra l'heure où vous n'aurez plus à vous demander, le matin, dans l'inquiétude, qui vous donnera le morceau de pain du jour. Mais souvenez-vous, ô pauvres, que ce n'est point tout de mourir, car il y a en nous quelque chose qui ne meurt jamais : c'est l'âme, l'âme créée à l'image de Dieu, et qui, échappée du cadavre, remonte vers le Seigneur qui la doit juger. Heureuse alors, si sa vie a été résignée et Chrétienne ; heureuse, si vous n'avez pas, par votre indifférence, par l'oubli de vos devoirs, par des écarts de tout genre, exposé cette pauvre âme à retrouver, dans l'autre monde, des douleurs mille fois plus cuisantes et plus désespérées que celles qui vous ont affligés dans celui-ci ! Ô frères, rentrez en vous-mêmes, et, devant ce dernier Soupir de votre Dieu, souvenez-vous de bien vivre, pour avoir la joie de bien mourir : Memento novissimorum.
TREIZIÈME STATION : Jésus détaché de la Croix est remis à sa sainte Mère
Quelle douleur pour Marie de recevoir ainsi les restes mutilés, sanglants, profanés, de son divin Fils !
Pauvre et cher ouvrier que j'ai là sous les yeux, l'Église de Dieu, à l'heure qu'il est, partage ce martyre. Comme Marie, elle vous a vu dépouillé et étendu sur la croix honteuse de vos passions. Le péché a été votre bourreau, et vous êtes mort peut-être, mort à la grâce qui est la vraie vie, mort au mérite, mort à la vertu, mort au Ciel ! Elle vous regarde aussi, dans son amour, et, ainsi que la Mère du Sauveur, mère elle-même, elle pleure ! Mais plus heureuse qu'elle, ses larmes, si vous le voulez, ne seront point stériles. Comme Jésus à Lazare, elle peut vous dire : « Lève-toi et sors de là ! » et moyennant une Confession sincère, ouvrier bien-aimé, vous retrouverez dans ses bras la Résurrection qui est l'espérance et la vie, qui est le bonheur : Ego sum resurrectio et vita !
QUATORZIÈME STATION : Jésus déposé dans le Sépulcre
On ensevelit le Sauveur, on Le plaça dans une tombe creusée au sein du rocher, on roula à l'entrée une grosse pierre, on y mit des gardes. Dès l'aurore du saint Jour, Jésus triomphait de la mort et ressuscitait plein de gloire.
Ô Pauvres, ô les meilleurs amis de mon Dieu, voulez-vous que votre sépulcre soit glorieux aussi ? Voulez-vous être ensevelis, pour un repos sans terme et des joies sans mélange, dans le sein d'Abraham, comme le pauvre de l'Évangile ? Voulez-vous trouver dans la mort la couronne et l'immortalité ? Souffrez, à l'exemple du Sauveur, sans murmure, sans impatience et sans découragement. Songez que la vie ne vous est si dure qu'afin que le bonheur à venir vous soit plus doux. Aimez, non-seulement en paroles, mais par vos œuvres, par vos prières, par la sanctification de vos Dimanches, par la fuite des excès et des désordres qui vous tuent le corps et l'âme, par de bons exemples constamment donnés à vos enfants, par l'accomplissement régulier du devoir Pascal, aimez ce Jésus qui vous aime tant, qui s'est fait pauvre pour vous, qui a tant de fois déclaré heureux les pauvres, qui a choisi une femme pauvre pour sa Mère, des hommes pauvres pour ses Apôtres, qui regarde comme fait à Lui ce que l'on fait aux pauvres ! Ainsi vos jours seront moins pénibles, vos douleurs moins amères, vos consolations plus nombreuses, le trépas sans épouvante, et l'Éternité sans regrets ! Ainsi soit-il.
Monseigneur Louis-Désiré Bataille (1820-1879) –
« Vingt Exercices du Chemin de la Croix » :
Chemin de la Croix spécialement appliqué aux déshérités des biens de ce monde, pages 252-272, à la librairie Bataille à Lille en 1880
Voir de Monseigneur Louis-Désiré Bataille, Évêque d'Amiens :
- Le
« Chemin de la Croix du Vendredi Saint » de Mgr Louis-Désiré Bataille
- Le
« Chemin de la Croix avec la Sainte Église Catholique » de Mgr Louis-Désiré Bataille
- Le
« Chemin de la Croix avec la Très Sainte Vierge Marie » de Mgr Louis-Désiré Bataille
- Le
« Chemin de la Croix pour tous les Fidèles » de Mgr Louis-Désiré Bataille
- Le
« Chemin de la Croix pour les Mères Chrétiennes » de Mgr Louis-Désiré Bataille
- Le
« Chemin de la Croix pour la Jeunesse » de Mgr Louis-Désiré Bataille
- Le
« Chemin de la Croix pour les Riches » de Mgr Louis-Désiré Bataille
- Le
« Chemin de la Croix pour les Pauvres » de Mgr Louis-Désiré Bataille
- Le
« Chemin de la Croix pour les Âmes pieuses et ferventes » de Mgr Louis-Désiré Bataille
- Le
« Chemin de la Croix pour les Âmes du Purgatoire » de Mgr Louis-Désiré Bataille
- Le
« Chemin de la Croix comme préparation à la Mort » de Mgr Louis-Désiré Bataille
- Le
« Chemin de la Croix pour les personnes endeuillées » de Mgr Louis-Désiré Bataille